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Noble ambition basée sur des savoir-faire maison, tant pour les transducteurs de conception planaire-magnétostatique du casque, que pour les circuits de conversion N/A True 1 Bit maison et les étages d’amplification en classe A. Le HA200 et son boîtier en aluminium extrudé est lourd et volumineux, les étages numériques et analogiques sont alimentés par des transformateurs séparés pour éviter toute contagion. Les signaux acceptés vont jusqu’aux PCM 32 Bit/768 kHz et Bitstream DSD 1024, des prestations bien au-delà des sources disponibles... De plus, PCM et DSD sont traités par des circuits séparés, totalement dédiés, avec un quadruple convertisseur PCM en symétrie parfaite. Les étages d’amplification intègrent un ensemble de dispositifs sophistiqués : correcteur de tonalité, filtrage, choix de l’impédance du casque, séparation des canaux (crossfeed), etc. Last but not least, le HA200 peut aussi servir de préampli convertisseur avec un câble spécial XLR-4 vers RCA.
Le casque
Solitaire est d’une facture exceptionnelle du fait de ses immenses transducteurs plans et ses 19 aimants néodyme placés de part et d’autre d’une membrane sur laquelle est imprimée une grecque conductrice, épaisse de quelques microns. Le câble de liaison en cuivre pur et argent est interchangeable, classique jack 6,35 ou symétrique sur fiche 4,4 Pentaconn.
L’écoute
Comme tout ampli en classe A, il faut respecter 15 à 20 minutes de montée en température. A la suite de quoi, il est conseillé de se munir de son dictionnaire de superlatifs.
D’abord, en comparaison du Solitaire, la majorité des casques apparaissent typés, entravés d’un manque d’ouverture, de transparence ou de linéarité. Ce qui peut déstabiliser à première écoute, car on ne relève ici aucune de ces faiblesses. Le réglage d’impédance jouant énormément sur le résultat final, nous avons opté pour la posiion 40 ohms qui donne un son plus nerveux, d’autant bienvenu que l’on peut qualifier l’ensemble de relativement sage. Une sagesse qui n’est que la marque d’une neutralité absolue. T+A annonce une bande passante qui s’étend de 5 Hz à 54 kHz pour le Solitaire, et de 0,1 Hz (!) à 200 kHz pour le HA200. On peut paramétrer
la coupure haute du filtre analogique de Bessel à 60 kHz ou à 120 kHz, bien au-delà des capacités de l’audition dans tous les cas. On peut aussi faire varier la réponse du DAC selon
4 courbes préétablies FIR 1 et 2 (plus vif) et Bezier 1 et 2 (plus « analogique »). Si tout cela ne suffit pas, on peut encore accéder au réglage de tonalité et au bon vieux correcteur physiologique (Loudness).
Impossible de ne pas trouver un équilibre à son oreille. Le Solitaire est un casque très bien né. Nous l’avons essayé sur différents amplis, y compris le tout petit Hip DAC et sa linéarité, son ouverture et sa distinction ressortent au premier plan. Il ne ressemble à aucun autre casque, tellement il incarne le qualificatif de naturel. Un petit bémol? Son poids, relativement lourd 530 g, mais il est d’un très grand confort, ne serre pas et donne le sentiment d’écouter sans aucun filtre. Le HA200 est sans doute, comme le prétend T+A, l’un des ampli DAC les plus élaborés et musicaux qui soient. On retrouve en effet la fluidité et la cohérence qui nous avaient fait décerner un Diapason d’or à la combinaison MP8 / DAC8 dans le n° 687, basés sur une topologie identique, ce qui prouve qu’il n’y a pas de hasard...
Les deux éléments représentent un sacré investissement, à une altitude où seuls volent les meilleurs, mais en l’espèce, c’est pleinement justifié.
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